Le podologue traite les mycoses unguéales, les ongles incarnés et toutes les dystrophies unguéales existantes.
Leur diagnostic est souvent porté par excès, avec pour conséquence, la mise en route de traitements inadaptés, prolongés et non toujours dénués d’effets secondaires. Il est donc important de se rappeler que toute dystrophie unguéale n’est pas forcément d’origine mycosique. Si aucun traitement n’est mis en route, l’onychomycose peut évoluer vers l’onychodystrophie totale.
Dans la plupart des onychomycoses, l’atteinte de l’ongle respecte la région lunulaire, un traitement local seul, notamment par vernis antimycosique, est habituellement suffisant. Quant à celles qui atteignent cette région lunulaire par un envahissement de la matrice par les champignons, un traitement par voie générale s’impose associé ou non à un traitement local.
Le diagnostic de certitude d’une onychomycose se fait grâce aux examens de laboratoire (prélèvement mycologique de l’ongle) qui est donc indispensable avant tout traitement pour éviter les erreurs.
Pour être efficace, un traitement de mycose unguéale doit être soit une solution filmogène (vernis) pour un traitement local, soit un traitement par voie générale en cas d’atteinte matricielle. La tablette unguéale est souvent épaisse de par le processus pathologique, le pédicure-podologue conseille et recommande de faire meuler l’ongle tous les deux à trois mois afin que le vernis pénètre correctement et soit actif. La durée du traitement se fait en fonction de la pousse d’un ongle qui varie entre six et huit mois : il faut prendre son mal en patience, mais le résultat est assuré.
Cela correspond à la pénétration avec effraction d’un ongle dans le bourrelet péri-unguéal. Une sensation douloureuse, un ongle qui fait mal, un contour d’un ongle rouge inflammatoire doit faire évoquer un ongle incarné. Il se peut également qu’il y ait présence du pus.
Tous ces signes doivent faire consulter en urgence un podologue afin que celui-ci enlève le bout d’ongle (harpon) responsable de cette douleur. L’application d’antiseptique et d’antibiotique est nécessaire. Le podologue suivra la cicatrisation de l’ongle et ce jusqu’à la repousse complète de celui-ci. Toutes ces précautions évitent l’opération qui immobilise une quinzaine jours.
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